Appel à une mobilisation efficace et inédite !
Aux fédérations et syndicats de l’énergie :
Depuis de nombreuses semaines, à Enédis et Grdf, des agences sont bloquées, des mouvements efficaces sont en cours à RTE, les salariés sont en lutte pour soutenir le service public. SUD énergie soutient toutes les luttes et les salariés engagés pour la défense de notre bien commun. Au-delà de nos industries, il s’agit bien de défendre le service public dans son ensemble.
Nos barrages hydroélectriques vont être privatisés malgré notre totale opposition à tous. Malgré toute logique d’ailleurs, qu’elle soit technico-industrielle, financière, écologique, stratégique (indépendance énergétique), de sécurité, etc. Seul l’appétit financier de quelques-uns, qui se cache derrière l’alibi des injonctions bruxelloises, subsiste. (pour plus de détail, cf. notre cahier d’acteurs, notre rapport d’experts, notre audition devant les députés ici).
Nous, fédérations syndicales, prenons nos responsabilités en lançant des appels clairs à lutter dans toutes nos entreprises.
Macron a pour projet de combattre la Sécurité Sociale, nos statuts, nos retraites, tous les services publics, etc…..
La réforme du statut des IEG et de ses agents devient une priorité, ainsi que le démantèlement des entreprises.
NE LE LAISSONS PAS FAIRE !
Dans cette optique, la fédération sud énergie propose à toutes les fédérations et syndicats de l’énergie, de s’associer afin d’offrir au Roi, une réponse proportionnée à la haine qu’il nous voue.
À cette fin nous pensons qu’en plus des agences bloquées, des coupures ciblées, des maintiens de tension (RTE port de Boreaux), nous devons attaquer fortement le « porte-monnaie » de nos actionnaires en lançant une lutte de grande envergure et à fort impact dans les différents moyens de production, dont les centrales nucléaires.
Vous savez comme nous qu’une semaine de retard sur le couplage de chaque réacteur en France qui est à l’arrêt représenterait un coût entre 1 et 5 millions d’€ par jour de retard et par réacteur. Le coût d’un mouvement social majeur ne peut être imputé aux salarié-e-s qui résistent, mais c’est le gouvernement et nos directions qui en ont la responsabilité.
Les salarié-e-s des unités, en production comme à l’arrêt, ont tou-te-s des revendications locales. Faisons, ensemble, en sorte qu’elles s’expriment de façon efficace sans appeler à des baisses de charges cycliques généralisées et facilement prévisibles. Cette stratégie a fait la preuve de son inefficacité depuis de nombreuses années. Laissons les syndicats locaux organiser les baisses de production afin que les messages de sûreté ne tombent pas systématiquement.
RENDONS LEUR COUPS POUR COUTS !!!
Les salariés de Penly, ayant déjà entamé cette lutte, seront bientôt suivis de ceux de Belleville, puis ensuite viendra Dampierre, Civaux, etc…..
Nous vous proposons donc de caler le calendrier des luttes sur les plannings d’arrêts de tranches.
En espérant que cet appel trouve écho au sein des autres fédérations par devoir de résistance à ce pouvoir fou !
SUD Énergie est à votre disposition pour l’organisation d’une résistance efficace dont l’unité syndicale peut être une des clés.
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