SUD énergie Dampierre sera avec Solidaires Loiret dans les rues le 1er mai
Dans les manifestations du Premier mai
Et chaque jour, dans les entreprises et les services
Unité syndicale pour gagner !
Les capitalistes nous coûtent cher !
Du pacte de responsabilité à l’accord UNEDIC, il est faut noter la différence de traitement entre deux catégories de personnes
qui ne travaillent pas. Envers celles qui sont « inactives » parce que licenciées, non embauchées, voire discriminée, exclues,
… on accroît sans cesse le contrôle social et les obligations, on réduit les revenus jusqu’à la misère. Mais pour les
actionnaires qui ne vivent que de notre travail, on débloque des milliards, on « simplifie les procédures administratives », etc.
Le coût du travail est une invention des patrons pour justifier une exploitation toujours plus grande des salarié-es. Ce qui
coûte, ce sont les sommes faramineuses confisquées par une toute petite minorité.
La répartition des richesses produites est une question centrale. Au-delà, dans les entreprises et les services, c’est la légitimité
d’une minorité à décider pour tous et toutes que nous remettons en cause : puisque personne ne travaille pour nous, que
personne ne décide pour nous ! La vraie démocratie sociale passe par là. Les services publics, les moyens que la société
décide d’y consacrer, leur fonctionnement et la place des usagers, sont des priorités, car ils sont un moyen de la solidarité
dans notre société.
Nous avons raison d’agir !
Avec Valls comme avec Ayrault, le gouvernement de François Hollande confirme son choix de mettre en oeuvre le pacte dit
« de responsabilité », qui ne sert qu’à perpétuer l’enrichissement des actionnaires au détriment de l’immense majorité de la
population. Des organisations syndicales ont signé avec le patronat un accord qui détériore encore les droits des chômeurs et
des chômeuses. Le 1er avril, pour la première fois cette année, les pensions des retraité-es n’ont pas été revalorisées. Dans la
Fonction publique, les avancées sociales sont inexistantes et les reculs se poursuivent à travers la suppression de milliers de
postes et la poursuite du gel des salaires. A travers la métropolisation et les réformes territoriales, l’État détruit
l’aménagement du territoire, institutionnalise les inégalités, condamne des régions et leurs populations. Le patronat, fidèle à
ses habitudes et à ses principes, empoche les « aides à l’emploi » payées par l’argent public et licencie à tour de bras ; il y est
encouragé par la « loi d’insécurisation de l’emploi », issue de l’accord que certaines organisations syndicales, là encore, ont
signé avec le patronat et à son seul profit. La politique du gouvernement face à la crise, à l’accroissement du chômage et de la
misère, l’absence de projet alternatif global, utopique et crédible, conjuguée au triste spectacle donné par nombre d’hommes
et de femmes politiques, renforcent le désarroi populaire et provoquent des poussées nationalistes, racistes, homophobes,
sexistes, réactionnaires, sous différentes formes.
Unité pour un 1er mai internationaliste, revendicatif, résistant et conquérant !
Pour l’Union syndicale Solidaires, les initiatives prises par quatre organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires), à plusieurs
reprises depuis de nombreux mois, montrent une convergence sur l’essentiel : la volonté de pratiquer et de renforcer un
syndicalisme qui n’a pas pour objet d’accompagner les décisions patronales, fussent-elles relayées par le gouvernement
comme c’est souvent le cas. Pour en finir avec les mauvais jours, pour renverser la tendance, arrêter les licenciements, réduire
le temps de travail, transformer les emplois précaires en emplois statutaires ou à durée indéterminée, sauver nos retraites et la
Sécurité Sociale, pour en finir avec les discours et les actes racistes ou sexistes, nous ne pouvons compter que sur nousmêmes
et le renforcement des solidarités.
Organisons-nous et luttons contre le capitalisme et le patronat
pour reprendre ce qu’ils nous ont volé !