Soutien à la grève générale en outremer
Les deux départements ont montré une mobilisation exceptionnelle et exemplaire. En réponse, le gouvernement reste sourd aux revendications portées par des dizaines de milliers de personnes, relayées par plusieurs dizaines d’associations, de syndicats et de partis politiques. Pire, en Guadeloupe, il revient sur un accord passé, trahissant ainsi la parole de l’Etat et étant ainsi directement responsable du climat de tension qui s’en est suivi. Les violences ne sont que le reflet d’une situation que le gouvernement a laissé pourrir sciemment. Il joue la carte de la répression en envoyant les gendarmes qui ont passé à tabac des dizaines de militants, dont un responsable syndical de la CTU, hospitalisé. La mort dramatique d’un militant de la CGTG est la conséquence de cette situation de tension extrême produite par l’attitude du gouvernement depuis le début du mouvement.
Il est urgent qu’il donne satisfaction aux exigences des populations des DOM, comme il doit le faire pour les revendications de tous les salariés, y compris en métropole.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux populations en lutte et notamment au collectif LKP en Guadeloupe et le collectif du 5 février en Martinique.
L’Union syndicale Solidaires participera au meeting de solidarité vendredi 20 février 2009 à 19h à la bourse du travail de Paris 3, rue du Château d’eau M° République.
L’Union syndicale Solidaires appelle à manifester à Paris Samedi 21 février 14 h de République à Nation. Il est plus que temps que le gouvernement assume pleinement ses responsabilités, sans ambiguïtés et sans se défausser.
Paris, le 19 février 2009